Jules (Circulez ! volet 1)
d'après Le tour du monde en 80 jours de Jules Vernes
 

Tout public, à partir de 8 ans.

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Création à Vicques, centre communal
Novembre 2013

Joué le 3 novembre 2013

Vicques, centre communal

Le 1er décembre 2013

Delémont, Forum St-Georges 

Le spectacle a également été joué pendant quinze représentations scolaires dans le Jura, le Jura bernois et le Canton de Neuchâtel.

 

Un comédien entre en scène. Il est chargé de lire Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Seulement voilà, il ne peut pas, ou plutôt, il ne veut pas. Ouvrir et toucher ce livre, pour lui, c’est impossible : cela lui rappelle trop de choses de son enfance. Pourtant, le public est là pour entendre ce récit. Le comédien doit donc trouver une solution.
Tout en éloignant le livre pour ne plus l’avoir sous les yeux, il se met alors à raconter le tour du monde en quatre-vingt jours, à partir de ses souvenirs...

En pointant le trajet effectué par les personnages de Verne sur une carte projetée au sol, le comédien reconstitue bout à bout toute l’histoire. Il fait ainsi naître les différents personnages sous les yeux des spectateurs et conte, peu à peu, son rapport personnel à cette œuvre et la raison pour laquelle il ne supporte plus aujourd’hui de toucher ce fameux livre.
 

Intentions

La parole comme moyen de transport

Chez Verne, la découverte du monde passe par l’exploration concrète de celui-ci. Dans le tour du monde en 80 jours, ce sont les mers, la terre et le ciel qui sont visités, donnant à voir du monde des points de vues inhabituels et extraordinaires.
 

En faisant dialoguer les différents personnages de Verne, de Phileas Fogg à l’inspecteur Fixe, en passant par Passepartout et Mrs Aouda, la compagnie propose une épopée imaginaire.
Jules est un voyage théâtral avec comme principal moyen de transport la parole : le plateau n’est composé que de peu d’éléments de décor avec lesquels l’acteur invente l’univers de la pièce. Le spectacle est conçu de façon à parler à l’imaginaire du jeune spectateur plus qu’à son unique regard, aujourd’hui suffisamment interpellé par le flot d’images auquel il est confronté.