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Les Nuits sans lunes
de Véronique Olmi
 

Création à Porrentruy, salle des Hospitalières
Septembre 2007

Joué les 6, 7, 8, 13, 14, 15 septembre 2007 à 20h30
et les 9 et 16 septembre à 17h

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En travaillant dans le service médical d’une maison d’arrêt pour hommes, Nathalie, jeune infirmière, fait connaissance avec le monde carcéral. Si elle fait ses premiers pas dans cet univers, Victor, le surveillant, et Suzini, le détenu, se connaissent de longue date : huit fois déjà que Suzini se fait prendre, vingt-cinq ans que Victor travaille en prison, du bon côté des barreaux. Sans le vouloir, sans le savoir, Nathalie va amener Suzini jusqu’à l’ultime épreuve carcérale : la détention au quartier disciplinaire, la prison dans la prison, la punition dans la punition, le lieu où dire la moindre tendresse est impossible.

"T’as peur, hein ? C’est moi qui te fais peur… je suis la personne la plus importante pour toi, c’est sûr, je suis le mec qui te fait peur là, maintenant, regarde-moi ! Regarde moi avec tes yeux qui tremblent, regarde ma gueule, tu l’oublieras jamais ? Tu t’exerces ici à jamais avoir peur, à faire ta crâneuse, tu passes au milieu de nous comme dans une cour d’école, hein ? Ca piaille tout autour mais ça finira bien par se calmer, on finira bien par les rentrer… c’est pas ça qui t’inquiète ! Et pourtant, maintenant, toute seule avec moi, je sens ta peur même autour de toi, je vois l’air qui frémit, ça frissonne jusqu’au bout de tes cheveux. Dis moi que c’est vrai !"


Les Nuits sans lune, Véronique Olmi, L’Arche Editeur, 1997, Paris

Intentions

 

Frustration et désir, voilà les deux forces qui animent et tiraillent le personnage de Suzini, jeune détenu de 25 ans qui purge sa peine dans une maison d’arrêt pour hommes. Les frustrations prennent vie notamment par Victor, surveillant de la prison, qui exerce une pression psychologique et physique sur Suzini et les autres détenus. Victor est l’allégorie d’un système carcéral où la violence est omniprésente, où la routine rythme la vie. Nathalie, la jeune infirmière, est l’objet du désir de Suzini. Ce désir va, au fil de l’évolution dramaturgique, exciter l’envie de provocation de Suzini. Un sentiment de crainte va donc s’installer autour de Suzini.

La complexité des relations développées entre les personnages, animées par des sentiments de désir et de haine ainsi que la pression exercée par le système carcéral seront mises en avant. La scénographie, la lumière et la création sonore créeront un univers oppressant, favorable au développement de tensions extrêmes entre les personnages.

 

Distribution

Mise en scène : Vincent Scalbert
Jeu : Pascale Güdel, Simon Guélat et Antonio Troilo
Création lumières : Yan Godat
Création sonore : Xavier Weissbrodt
Composition musicale :  Vincent Scalbert
Direction technique : Yan Godat
Scénographie : Damien Comment
Costumes : Olivier Schmitt
Maquillage artistique : Laure Valentini
Construction décors : Crevoisier & Rérat SA, Florian Schnyder
Voix off : Matthieu Weissbrodt
Stagiaire lumières : Valérie Parietti
Administration : Manon Scalbert

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Soutiens

Canton du Jura

Loterie romande

Ernst Göhner Stiftung

Sophie und Karl Binding Stiftung

SIS Fondation Suisse des artistes interprètes

FARB Fondation Anne et Robert Bloch

Fondation Loisirs-Casino

Ville de Porrentruy

Centre culturel régional de Porrentruy

Fonds Werkraum Warteck pp

Heliotherme

Trailer

Dossier du spectacle

Flyer

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